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«No Say Day»: dernier jour de représentation des jeunes dans les parlements du monde entier

Aujourd’hui, c’est la journée du No Say Day , le dernier jour de 2023 où les jeunes peuvent faire entendre leur voix dans les parlements du monde entier. Ce jour tombe une semaine avant la réunion annuelle du Forum économique de Davos qui rassemble des patrons de multinationales et de puissants responsables politiques. Souvent accusé d’être étranger à la vie des gens, le Forum de Davos est un excellent exemple de la nécessité de faire entendre davantage la voix des jeunes dans les lieux de prise de décision.

Antonia Tony-Fadipe, Inclusive Hiring Lead and The Body Shop Youth Collective member; Urvasi De Biasi, Activism Policy and Partnerships, The Body Shop; Lily Cannon, Activism Communications Manager, The Body Shop; Lucila San Martin, Global Activism Manager, The Body Shop (Photo: Business Wire)

La moitié de la population mondiale a moins de 30 ans, mais 2,6% seulement des parlementaires dans le monde font partie de ce groupe d’âge*. Si ce ratio devait se reproduire dans un an, dès demain la voix des jeunes ne serait pratiquement plus entendue. Neuf jours seulement après le début de 2023, le No Say Day est une preuve flagrante du fait que des millions de jeunes voix sont exclues des lieux de prise de décision à un moment où le monde est confronté à de graves problèmes systémiques.

Le No Say Day (Journée du non-droit à la parole) s’inscrit dans le cadre de la campagne Be Seen Be Heard (Être vu et entendu) organisée par The Body Shop en collaboration avec le Bureau de l’Envoyée spéciale des Nations Unies pour la jeunesse dans le but de faire entendre la voix de millions de jeunes dans plus de 75 pays sur six continents.

L’opinion publique est largement favorable à une représentation politique plus équitable des jeunes. Selon l’enquête mondiale commandée par The Body Shop**, la plus vaste jamais réalisée, deux tiers des personnes interrogées estiment que dans le domaine de la politique l’équilibre en matière d’âge n’est pas respecté.

Dans tous les groupes d’âge, les gens pensent que les systèmes politiques seraient meilleurs si les jeunes avaient leur mot à dire dans l’élaboration des politiques. Les jeunes sont optimistes et déterminés à accroître leur participation à la vie publique. Un tiers des moins de 30 ans interrogés envisagent de se présenter à des élections, contre un cinquième seulement des plus de 30 ans.

Chris Davis, directeur mondial Développement durable et Activisme chez The Body Shop, a déclaré: «Changement climatique, instabilité économique, conflits: les problèmes auxquels le monde est confronté sont trop graves pour que l’on continue comme avant. Les jeunes sont énergiques, ils sont réfléchis et ils envisagent l’avenir de manière positive. Il est donc important que leurs opinions soient prises en compte chaque jour dans les parlements du monde entier. C’est clairement ce que souhaite le public, qui soutient une approche plus équitable de la représentation des jeunes et ont confiance dans leurs opinions sur les grands enjeux d’aujourd’hui.»

«Les leaders politiques et économiques mondiaux vont se réunir à Davos la semaine prochaine. À cette occasion, je les exhorte à travailler avec les jeunes pour élaborer des solutions aux problèmes auxquels nous sommes tous confrontés. Faisons en sorte qu’aujourd’hui soit la dernière journée No Say Day de l’histoire», a-t-il ajouté.

Jayathma Wickramanayake, Envoyée spéciale des Nations Unies pour la jeunesse, a déclaré: «En ce qui concerne leurs propres réalités, les jeunes du monde entier sont des experts et chaque jour ils font la différence en s’attaquant aux questions qui leur tiennent le plus à cœur. Dire que les jeunes sont les agents du changement n’est pas seulement un slogan de campagne, c’est un fait. Nous devons briser les mythes liés aux jeunes, selon lesquels ce sont des irresponsables, des indifférents, des fauteurs de troubles, ou n’ont pas l’expérience nécessaire pour créer un véritable impact. Même dans les circonstances les plus difficiles, comme les crises humanitaires ou l’épidémie de covid-19, on voit des jeunes relever le défi et prendre des initiatives. Il est évident que nous avons besoin de l’innovation apportée par les jeunes, de leur dynamisme et de leur créativité et, plus que tout, de leur conviction inébranlable qu’un monde meilleur est possible pour tous.»

*https://www.ipu.org/our-impact/youth-empowerment/data-youth-participation

**The Be Seen Be Heard Global Youth Survey

Elliot

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