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Quel rôle doit-on donner à la jeunesse pour une transition écologique réussie ?

Proposition d’éclairage et de réaction de l’association Ma Petite Planète

Pour 2023, le gouvernement souhaite repositionner la jeunesse au cœur de la transition écologique. Lors du dernier Conseil national de la Refondation jeunesse consacré à l’écologie, Elisabeth Borne, la Première ministre, s’est d’ailleurs dite prête à « associer » la jeunesse à ses politiques et aux lois sur les sujets climatiques et environnementaux. Pap Ndiaye, Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, a quant à lui indiqué que les programmes scolaires étaient en cours de révision pour leur donner « une vision plus globale et structurée » sur les enjeux de climat et de biodiversité.

C’est dans ce contexte que Ma Petite Planète, l’association qui vise à sensibiliser le grand public, les entreprises mais aussi les écoles de la maternelle au lycée à la protection de l’environnement, milite pour inclure de manière transversale, l’écologie dans les programmes scolaires. Son objectif : traiter le problème à la racine en formant, initiant et sensibilisant dès le plus jeune âge celles et ceux qui auront le pouvoir de faire changer les choses.

Un apprentissage dès le plus jeune âge

La sensibilisation à l’écologie est un levier majeur pour lutter contre le réchauffement climatique. Préparer le comportement des citoyens de demain est essentiel. De plus, les enfants sont de formidables relais au sein de leur famille qu’ils convertissent peu à peu aux bons comportements.

« Il n’y a pas d’âge pour apprendre à prendre soin des autres et du monde qui nous entoure. Très tôt, l’enfant découvre le monde dans lequel il évolue. Il teste, touche, goûte, observe. Les discours et les actions qui l’entourent forgent sa grille de lecture du monde. L’apprentissage de l’écologie devrait donc débuter dès le plus jeune âge, à l’entrée à l’école, en maternelle, et ce jusqu’à la fin des études secondaires voire supérieures, » explique Chloé Annabi, responsable pédagogique du pôle scolaire chez Ma Petite Planète.

Le rôle majeur du gouvernement

Ma Petite Planète milite depuis sa création pour que l’écologie soit un enseignement transversal dispensé au plus tôt afin de permettre à tous les élèves d’appréhender de manière éclairée les questions climatiques et environnementales et d’en saisir les enjeux. Le gouvernement porte donc la responsabilité de former sa jeunesse face à l’ampleur de cette tâche.

« Le défi climatique est probablement le plus grand défi de l’histoire de l’Humanité, et systématiquement dans le Top 3 des priorités des françaises et français. Ils attendent donc légitimement que le gouvernement (quel que soit son bord politique) prenne en considération ces éléments et ait une politique proactive en matière de sensibilisation et de formation des élèves, mais aussi des centaines de milliers d’enseignants », ajoute Clément DEBOSQUE, co-fondateur de l’association.

Un projet pédagogique de référence

Ma Petite Planète souhaite aujourd’hui devenir un jeu de référence sur le passage à l’action écologique. L’association souhaite notamment être proposée par l’Éducation Nationale à tous les établissements scolaires comme un projet pédagogique d’éducation à l’écologie afin d’accélérer le changement vers des pratiques plus responsables. Depuis ses débuts, Ma Petite Planète a lancé plus de 5 éditions de sa version scolaire, réunissant plus de 4 750 classes et mobilisant 112 000 élèves autour de plus d’1 433 600 défis écologiques.

« Le challenge scolaire MPP a mobilisé tout mon lycée, dans une dynamique d’émulation collective et surtout écologique. A travers ce jeu, j’ai pris conscience qu’il était facile d’agir en faveur de l’environnement. De plus, c’était amusant d’y participer et ça m’a donné envie de changer mes habitudes car il suffit de peu pour faire beaucoup », confie Lucie, élève en terminale.

Elliot

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