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Le « Toujours plus » des trente glorieuses a amorcé la dégradation de l’environnement

La croissance économique de cette période d’après-guerre a permis de rattraper des années de retard, notamment sur les États-Unis, qui se sont accumulés depuis la fin de la guerre 14-18, où l’on faisait la fête, dont la défaite de 1940 était la sanction.

Nous devons le réveil de notre économie au Général de Gaule et à ses successeurs, cependant toute médaille a son revers, le développement des infrastructures, pour accueillir 20 millions d’urbains dans de grandes villes, dont 8 millions venant de la campagne, comme l’a chanté Jean Ferrat dans Que la montagne est belle, en est la meilleure démonstration, les nouveaux urbains se sont installés dans des immeubles collectifs, puis dans des maisons individuelles, par extension des villes, en prenant sur des terres agricoles.

La France, c’est urbanisée et périurbanisée à grande vitesse, en créant des citées gigantesques, en région parisienne, mais pas seulement, que l’on a tenté de maîtriser sous forme de « villes nouvelles ».

Ce développement a donné lieu à la création d’un vaste réseau de voies rapides, sous la forme de rocade, parfois programmées depuis de longues années, destinées à absorber un flux toujours plus important de véhicules individuels et de poids lourds, dont le remplacement, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique va poser désormais des problèmes inextricables, pour savoir comment les remplacer.

Un autre problème est celui des déchets, des résidus produits par l’industrie, par les services, par la consommation des ménages, qui ne figurent pas sur les plans d’aménagement de l’époque, ce qui a favorisé des pratiques délétères pour l’environnement, comme le déversement dans d’anciennes carrières dont le réaménagement se pose maintenant, malgré l’adoption de la loi de 1975 sur les déchets et l’insuffisance des installations aptes à les recevoir, s’il en existe, une loi sans applications.

Cette époque remonte à cinquante ans, héritée, des modes de vie, d’après-guerre, avec des problèmes d’une ampleur colossale, dans le cadre de l’enjeu climatique actuel.

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