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Les ministres de l’environnement du G20 réunis à Madras en Inde le 27 juillet n’ont pu se mettre d’accord sur rien

Leur journée était bien remplie, abordant des sujets essentiels tels que le financement de l’adaptation au changement climatique, la préservation de la biodiversité et l’établissement de principes régissant les activités économiques maritimes. Parmi ces points cruciaux figurait notamment celui visant à fixer un plafond aux émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025.

Malgré l’importance de ces sujets pour l’avenir de notre vie sur la terre, on ne s’attendait pas, dans l’enceinte de la réunion, à d’importants résultats. C’est sans surprise qu’à la fin de la réunion, le ministre français présent à la réunion a parlé d’un échec.

Pourtant, on attendait de cette réunion l’aboutissement des accords qui auraient dû être signés par les dirigeants au cours d’un sommet à New Delhi. Ce qui a fait dire, en marge de la conférence, au président de la COP 28, qui se tient cette année : “Je crois que l’on n’a toujours pas atteint une bonne compréhension politique de la situation et notamment la volonté de passer au-dessus des intérêts nationaux immédiats.” Quant au ministre de l’environnement et du changement climatique du Canada, il n’y a pas de temps à perdre.

Quant au ministre français de la transition écologique, il s’est contenté de dire que les discussions avec l’Arabie saoudite, la Chine et la Russie ont été compliquées ; de toute façon, elles n’ont abouti à rien.

Les économies du G7 devront répondre à la demande des nombreux pays en développement, dont l’Inde, d’un plus important financement pour compenser l’impact du réchauffement climatique sur des secteurs comme l’agriculture et l’énergie.

Un rapport élaboré par l’Inde pour la présidence du G20 estime que la transition énergétique coûterait environ 4 000 milliards de dollars par an. Le rapport met en évidence l’importance d’un financement abordable pour la transition dans les pays en développement, afin de soutenir plus particulièrement les populations les plus vulnérables.

C’est la première fois que ce chiffre est avancé, ce qui complique les rapports entre les pays du Nord et ceux du Sud. Un chiffre auquel il faut ajouter le coût pour les pays développés.

Espérons que le cri d’alarme lancé par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, permettra à la communauté internationale de se ressaisir à temps.

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