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La fabrication des moteurs à explosion par l’industrie automobile européenne est sur la voie d’être condamné

Le premier acte de cette condamnation vient d’être joué à Strasbourg au Parlement européen le 8 juin, mais ce ne sont pas les eurodéputés, bien qu’élus dans les Etats membres qui prennent les décisions, cela serait trop simple, le vote du Parlement n’est qu’une étape pour entrer en application l’affaire devra passer par le Conseil européen des ministres de l’environnement sur ce sujet de leur compétence, réuni le 28 juin, qui pourra amender le texte qui vient d’être voté, puis par une trilogie associant la Commission européenne, le Parlement et le Conseil.

Cette négociation devrait aboutir à un règlement définitif à l’automne, avec la participation de tous les organes exécutifs de la Communauté européenne dont sortira la condamnation définitive des moteurs à explosion qui ne pourront plus être fabriqués en Europe.

Il sera possible d’importer des voitures équipées de moteurs à explosion, tant que l’immatriculation de voitures neuves ne sera pas supprimée, quant aux voitures existantes elles rouleront en principe, sauf dispositions contraires, jusqu’à leur fin de leur vie.

Pour parvenir aux objectifs climatiques tels que défini par le GIEC, il faudrait retirer de la circulation, le plus rapidement que possibles, tous les véhicules à moteur thermique, la seule interdiction d’en construire de nouvelles est inopérante, pour cela, il faudrait pouvoir offrir à leurs possesseurs, en échange, une voiture propre leur rendant le même service, une solution qui n’est pas à notre portée, aussi bien pour des raisons techniques, ces véhicules n’existent pas, tout au moins pas encore, que financiers, à supposer qu’un tel échange, une fois les voitures fabriquées, puisse être accepté facilement.

Le meilleur argument est de mettre fin à la pollution de l’air qui est notre seule chance de parvenir à nos objectifs climatiques, qui fait 300 000 morts prématurés sous diverses formes par an, en Europe, selon des ONG.

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