Un groupe d’action appelle à agir contre la pollution nocive des outils de jardin thermiques
Un groupe d’action basé au Royaume-Uni appelle à agir, suite à la parution d’un rapport révélant que la pollution sonore causée par les outils de jardin thermiques utilisés dans les espaces publics et les jardins pourrait provoquer des dommages à l’audition.
Une étude menée par EGO Power Plus dans le cadre de son initiative Challenge 2025 a révélé que la pollution sonore générée par les outils de jardin thermiques dépasse largement la limite d’exposition quotidienne au bruit de 87 dB(A) fixée par la réglementation et déterminée par les articles R. 4213-5 à R. 4213-6 et R. 4431-1 à R. 4437-4 du Code du travail : https://www.inrs.fr/risques/bruit/reglementation.html
Les tests indépendants commandités par EGO à une entreprise spécialiste en matière d’essais de vibrations et de bruit, ont comparé les niveaux sonores émis par les outils à essence et à batterie : tondeuses rotatives, taille-haies, coupe-bordures, souffleurs et tronçonneuses. Il a été constaté que les outils électriques équivalents étaient jusqu’à trois fois plus silencieux que leurs homologues à essence. En effet, parmi tous les produits testés, quatre outils thermiques dépassaient la limite d’exposition sonore quotidienne de 87 dB(A), dont deux généraient des niveaux de bruit supérieurs à 100 dB(A). En revanche, les tests effectués sur les outils à batterie ont montré que deux d’entre eux fonctionnaient en dessous ou dans les limites reconnues, et qu’aucun ne dépassait le seuil de 94 dB(A).
Les décibels sont mesurés de manière logarithmique. Cela signifie que leur intensité augmente par unité de 10, donc chaque augmentation est 10 fois supérieure au chiffre inférieur. Par conséquent, 20 dB équivaut à dix fois l’intensité de 10 dB et 30 dB équivaut à 100 fois l’intensité de 10 dB. À titre indicatif, une augmentation de 3 dB double le volume sonore.
Emma Gayler, ambassadrice du Challenge 2025, déclare : « Nos dernières études démontrent clairement les dommages potentiels que les outils de jardin thermiques pourraient causer ainsi que leur effet sur la santé et le bien-être des populations. Ces outils à essence incroyablement bruyants, tels que les souffleurs, sont de plus en plus utilisés par les propriétaires et les autorités locales dans tout le pays, perturbant non seulement la vie des citoyens mais pouvant également nuire à long terme à leur audition.
Sans l’équipement de protection individuelle (EPI) approprié pour aider à réduire l’impact des niveaux de bruit excessifs générés par les outils de jardin thermiques, ou sans passer à une alternative avec l’alimentation par batterie plus silencieuse, de nombreux utilisateurs pourraient faire plus de dégâts qu’ils ne le pensent, non seulement à eux-mêmes, mais aussi leur famille et leurs voisins. »
Dans certains cas, des rapports ont montré que la pollution sonore peut être liée à des complications de santé à long terme telles que des troubles cardiovasculaires, des troubles cognitifs et peut même déclencher des problèmes de santé mentale tels que le stress, l’anxiété et la dépression.
Selon le nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), rien qu’en Europe, l’exposition au bruit à long terme contribue à 12 000 décès prématurés et à 48 000 nouveaux cas de cardiopathie ischémique. Elle concerne plus de 20% de la population européenne, soit plus de 100 millions de personnes, et coûte des milliards d’euros chaque année aux gouvernements.
En France, plus de neuf millions de personnes sont exposées de manière chronique à des niveaux de bruit préjudiciables à leur santé.
« A la suite du rapport PNUE, il apparaît clairement que davantage doit être fait dans toute l’industrie pour aider à protéger la population contre l’exposition à des niveaux élevés de bruit. Heureusement, nous disposons d’une alternative à l’essence, et si nous faisions de la batterie la principale source d’énergie lors de l’entretien de nos espaces extérieurs, nous pourrions réduire considérablement la pollution sonore. » poursuit Emma.
La campagne Challenge 2025 d’EGO a été lancée en 2020 pour éduquer et responsabiliser les utilisateurs et les professionnels d’outils de jardin, les exhortant à abandonner les outils thermiques tout en mettant en avant les statistiques que l’initiative a découvertes en cours de route.
Méthodologie
Pour comprendre la différence entre l’essence et la batterie en matière de bruit et de vibrations, des tests indépendants ont été effectués sur cinq catégories de produits : tondeuses rotatives, taille-haies, coupe-bordures, souffleurs et tronçonneuses.
Pour chaque catégorie, un outil à essence et un outil à batterie ont été testés, chacun comparable en termes de performances et de coût. Pour obtenir des résultats précis, chaque outil a été testé en fonctionnement afin de mesurer les niveaux de bruit et de vibrations « réels » auxquels on peut s’attendre lors de son utilisation.
Les tests ont été effectués entre l’outil et l’oreille de l’opérateur.
Ils ont été réalisés selon les principes détaillés dans la norme ISO 12001 sur les aspects sonores, dans des conditions de travail standard. La réalisation des tests dans ces conditions de travail peut aider à formuler une évaluation réaliste des risques pour le personnel.
Tous les tests ont été effectués par un ingénieur formé à l’utilisation d’équipements de test de bruit, à l’aide d’un appareil de mesure du bruit testé, calibré et approuvé.
Des tests ont été effectués pendant une durée appropriée pour évaluer un niveau d’exposition réaliste, à proximité des oreilles de l’opérateur, et à d’autres points pour déterminer la zone d’exposition au bruit.
Tous les outils présentés ont été testés en utilisant les méthodes ci-dessus.
Des calculs d’exposition quotidienne « pondérés dans le temps » ont été calculés pour déterminer le niveau d’exposition quotidienne au bruit des opérateurs, pour les outils, en utilisant une durée de fonctionnement quotidienne d’1 heure. Les durées réelles peuvent varier.
Décibels
L’intensité du son (volume) est mesurée en décibels (dB). L’échelle va du son le plus faible qu’un humain puisse détecter, qui est classé comme 0 dB, à plus de 180 dB, le bruit émis par une plateforme de fusée lors du lancement.
Les décibels sont mesurés de manière logarithmique. Cela signifie que l’intensité des décibels augmente par unité de 10, donc chaque augmentation est 10 fois supérieure au chiffre inférieur. Ainsi, 20 dB équivaut à 10 fois l’intensité de 10 dB et 30 dB équivaut à 100 fois l’intensité de 10 dB. À titre indicatif, une augmentation de 3 dB double l’intensité.
Lors de la mesure du bruit, une échelle logarithmique est utilisée, ce qui signifie qu’en termes de décibels, un doublement de l’intensité sonore perçue correspond à environ une augmentation de 10 dB(A).
Résumé des résultats
Dans toutes les catégories, les outils à batterie produisaient moins de bruit que leurs homologues thermiques. Pour les coupe-bordures, qui sont l’outil de jardinage le plus bruyant de tous ceux testés, le modèle thermique a généré un niveau alarmant de 103,8 dB(A). Pour le contexte, 100 dB(A) équivaudrait à se tenir à 305 mètres d’un avion qui décolle. Même si les 88 dB(A) du coupe-bordure EGO dépassent toujours de 1 dB(A) la limite d’exposition de 87 dB(A) fixée par la réglementation du Code du travail, cela prouve que l’alimentation par batterie contribue à faire évoluer l’industrie vers un avenir plus silencieux et plus sûr. En termes réels, la réduction des niveaux de bruit de 100 dBA à 85 dBA signifie que l’utilisateur peut être exposé au bruit pendant environ 3 heures de plus avant même qu’une évaluation des risques ne soit nécessaire. À l’autre extrémité du spectre, il a été prouvé que la tondeuse EGO ne générait que 74,7 dB(A), soit 10,3 dB(A) en dessous du niveau limite d’exposition, ce qui est 30 % plus silencieux qu’un équivalent essence leader du marché.
Parmi tous les outils testés, quatre outils à essence dépassaient la limite d’exposition sonore quotidienne de 87 dB(A), et deux généraient des niveaux de bruit supérieurs à 100 dB(A). Par contre, deux outils alimentés par batterie fonctionnaient en dessous ou dans les limites reconnues, et aucun ne dépassait 94 dB(A).
Challenge 2025
EGO a une vision claire de l’avenir : il doit être plus propre, moins bruyant, et plus sûr.
Le Challenge 2025 est l’appel lancé par EGO pour sensibiliser et responsabiliser les utilisateurs d’équipements de motoculture à usage privé ou professionnel, afin qu’ils se rendent compte que le seul choix logique lors de l’acquisition de nouveaux matériels est celui de l’alimentation par batterie ; laissant ainsi l’essence appartenir au passé. La technologie par batterie existe dès aujourd’hui, donc plus d’excuses.
A propos d’EGO
Fondée en 1993, EGO est une entreprise basée sur l’innovation. Elle est la filiale d’un fabricant international qui, dès son origine, a toujours cherché à innover et repousser les limites de la technologie du sans fil. Aujourd’hui, EGO est l’un des principaux fabricants d’outils de jardin au monde et produit plus de 10 millions d’unités chaque année, commercialisées sur tous les continents dans 65 pays.