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Un autre moyen de lutter pour le climat est la décroissance qui conduit à une sobriété mécanique

La décroissance se traduit par une chute du produit intérieur brut, le PIB, qui est l’indice de production de richesse du pays, qui par définition représente ce qui peut être consommé, en réduisant le PIB on diminue automatiquement la production et la consommation, autrement l’activité de l’homme, à l’origine des émissions de gaz à effet de serre, l’objectif recherché par la lutte pour le climat.

Le résultat attendu de la décroissance n’est pas automatique, explique le directeur des études socio-économique à l’Ademe car on va avoir des substitutions à l’intérieur de la consommation plutôt qu’une diminution globale, l’impact macro-économique de la sobriété qui en découle va dépendre de la capacité d’adaptation du côté de l’offre, car la décroissance conduit à transformer profondément le système productif et la répartition des emplois.

Pour lui, le vrai débat, c’est le contenu du PIB, pas son niveau, il va y avoir des substitutions à l’intérieur de la consommation plutôt qu’une diminution globale et ce pour plusieurs raisons, les énergies fossiles importées sont remplacées par des énergies produites sur place, le recul de la production et la consommation de biens manufacturés massivement importés sont compensés par les achats de biens et de services locaux et enfin, les investissements effectués pour améliorer l’efficacité énergétique sont rentables et bons pour la croissance.

Il faudra cependant convaincre les consommateurs de renoncer à certains droits et libertés au nom de la protection de l’environnement, tous les auteurs sur ce sujet sont d’accord sur un point, ce sont les plus aisés qui devront en premier lieu réduire leur consommation, selon le Laboratoire des inégalités mondiales, les 10 % les plus riches ont émis en 2019 environ 5 fois plus que la moitié la moins aisée de la population, ce qui fait que la question de la justice sociale se trouve au cœur du débat.

Personne n’a présenté de solution, le syndicat parlent de justice sociale tandis que des experts soulignent qu’il faut instaure un plafond à nos consommations et mode de vie en introduisant aussi un plancher qui correspond à celui des conditions décentes pour tous.

Cela va se terminer par la taxation de certains biens et service dits superflus et par aides financières, dans un esprit d’équilibre d’un monde inégalitaire.

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