Ce rejet va conduire à une renégociation de ce pilier du plan climat de l’UE en commission parlementaire, alors que le Parlement devait se prononcer ce jour-là sur huit des quatorze textes de la feuille de route proposée en juillet 2021 par la Commission européenne, pour réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre, les GES de l’UE, d’ici à 2030, par rapport à 1990.
Alors qu’il semblait s’agir d’un simple problème technique, un texte à parfaire en commission parlementaire à proposer pour un vote ultérieur sous la forme d’une mouture révisée, ce qu’une large majorité des eurodéputés a approuvé , le coup de tonnerre qui s’est produit est d’ordre politique et n’a rien à voir avec le texte qui a été rejeté, qui est un compromis obtenu par la première force au Parlement et un vote contre, qui réunissait l’extrême droite, les socialistes et les verts, c’est ce qui arrive quand il n’y a pas de majorité claire au Parlement et que les oppositions peur se réunir, à l’occasion d’un vote.
Les questions litigieuses à résoudre tiennent au calendrier de la prise d’effets des mesures à prendre, celui de la fin des quotas gratuits, l’élargissement du marché du carbone au secteur maritime, à l’aviation, aux poids lourds et aux immeubles de bureau, qui aujourd’hui ne couvre que l’énergie et l’industrie, ou encore la date de la fin des ventes des voitures neuve à moteur thermique.
Le président de la commission de l’environnement du Parlement a dit à ce sujet : « Nous allons entamer ces négociations dès maintenant, pour revenir le plus vite possible en plénière, avec un compromis stable ».