Les micro-particules, souvent appelées particules fines, font référence à des particules d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres, également désignées sous l’acronyme PM2.5 (Particulate Matter 2.5). Il s’agit de particules tellement fines qu’elles peuvent rester suspendues dans l’air pendant de longues périodes. De par leur petite taille, elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et même entrer dans le système circulatoire.
Sources d’émission
Les micro-particules peuvent avoir une origine naturelle ou anthropogénique (c’est-à-dire causée par les activités humaines). Parmi les sources naturelles, on trouve :
- Les éruptions volcaniques.
- Les incendies de forêt.
- La poussière soulevée par le vent.
Quant aux sources anthropogéniques, elles sont multiples et proviennent principalement de :
- La combustion des combustibles fossiles (voitures, centrales électriques, chauffage domestique).
- Les processus industriels.
- L’agriculture (par exemple, l’émission de particules fines lors de la préparation des sols).
- La combustion de biomasse (bois de chauffage, déchets agricoles).
Danger pour la santé
Les micro-particules sont considérées comme nocives pour la santé pour plusieurs raisons :
- Respiration : Une fois inhalées, elles peuvent provoquer ou aggraver de nombreuses affections respiratoires, notamment l’asthme, la bronchite et d’autres maladies pulmonaires chroniques.
- Circulation sanguine : Leur capacité à pénétrer profondément dans les poumons leur permet d’entrer dans la circulation sanguine, où elles peuvent contribuer à des maladies cardiovasculaires comme les crises cardiaques ou les accidents vasculaires cérébraux.
- Effets à long terme : Une exposition continue peut réduire l’espérance de vie en augmentant le risque de maladies liées aux particules, y compris les cancers du poumon.
Comment limiter l’émission de micro-particules ?
- Transports écologiques : Favoriser l’utilisation des transports en commun, du covoiturage ou des véhicules électriques. Opter pour le vélo ou la marche lorsque cela est possible.
- Réduire la combustion de biomasse : Opter pour des sources de chauffage plus propres, comme le gaz ou l’électricité, plutôt que le charbon ou le bois.
- Technologies industrielles propres : Encourager les industries à adopter des technologies moins polluantes et à installer des filtres pour réduire les émissions.
- Sensibilisation et réglementation : Mettre en œuvre des réglementations strictes sur la qualité de l’air et sensibiliser le public aux dangers des micro-particules.
- Énergies renouvelables : Favoriser l’utilisation des énergies renouvelables comme l’éolien, le solaire ou l’hydroélectrique, qui n’émettent pas de particules fines lors de la production d’électricité.
En conclusion, les micro-particules constituent un enjeu majeur pour la santé publique et l’environnement. Même si certaines émissions proviennent de sources naturelles, les activités humaines demeurent la principale cause de leur augmentation dans l’atmosphère. Il est donc crucial de prendre des mesures pour réduire leur présence et protéger la santé de tous.