L’État pense à une voiture populaire une Volkswagen électrique des temps modernes
La Volkswagen allemande (voiture peuple), qui n’a vu le jour qu’après la guerre, après 1945, a été construite en plusieurs millions d’exemplaires, c’est elle qui a donné son nom à son fabricant, dont quelques exemplaires du modèle original, entretenus avec soin par des collectionneurs, roulent toujours.
Les voitures à moteur thermiques doivent être retirées progressivement de la circulation, dans le cadre de la lutte pour la défense du climat, leur construction sera interdite et leur accès aux centres-villes sera de plus en plus limité, pour inciter leurs utilisateurs a les remplacer, en fonction de leur disponibilité, par des voitures propres, à traction électrique.
Malheureusement, il se trouve que le prix d’achat des modèles électriques, même de base dépasse les moyens de ceux qui en ont le plus besoin, les uns pour se rendre au travail et les autres, qui habitent dans des zones mal desservies par les transports en commun, qui en ont l’usage pour leurs déplacements quotidiens.
C’est pour eux que le gouvernement étudie un dispositif qui doit leur permettre de disposer d’une voiture électrique en location, pour 100 euros par mois, avec une option d’achat, en fin de contrat.
C’est dans ce contexte que la ministre de la transition énergétique a levé le voile sur le « leasing social » en cours d’élaboration, que le président Macron, candidat à sa réélection, a promis de mettre en place par son premier gouvernement de sa seconde législature.
Le dispositif ne s’adressera pas à tous les Français a-t-elle dit, deux catégories de Français pourront en bénéficier, ceux pour qui le véhicule est un outil de travail, comme les infirmières libérales par exemple et ceux qui n’ont pas les moyens d’acquérir un véhicule propre, sous conditions de ressources qui restent encore à définir, car il n’y aura que 100 000 véhicules à prendre en leasing par an, financé avec le concours de l’Etat.
Son entrée en vigueur dépendra des contacts que la ministre doit mener avec la filière auto et les financeurs, dont les banques, l’État, doit prendre en charge une partie du premier loyer où de l’apport financier initial, ce n’est probablement pas pour septembre, a prévenu la ministre.
D’après les chiffrages effectués en mars, la mesure financerait 100 000 voitures électriques par an avec une contribution initiale de l’État de 500 euros par véhicule, qui viendront en plus des aides existantes pour toutes les voitures électriques, alors que les 100 000 voitures par an du leasing social sont une goutte d’eau, face aux besoins des ménages les moins aisés.