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Les sommets des Alpes verdissent tandis que la neige s’y fait de plus en plus rare

Dans les Alpes, la végétation augmente sur 80 % des surfaces, un changement qui se mesure par satellites que des chercheurs Suisses ont analysés avec une résolution fine des données depuis 1984, une étude publiée dans la revue Sciences.

Les Alpes verdissent à une échelle massive sous l’effet du réchauffement climatique, commente une professeure de l’université de Bâle et première autrice de cette étude.

Ce verdissement s’explique par une extension de la forêt vers les hauteurs et par une densification de la végétation existante, qui devient plus dense et plus haute, indique la chercheuse, provoquée par le réchauffement qui est qui est deux fois plus rapide dans les Alpes que la moyenne mondiale avec la modification de la pluviosité, l’abandon des activités pastorales peut aussi y contribuer, car ce retrait entraîne un embroussaillement progressif de la montagne.

L’étude publiée dans Science porte sur toute la zone située au-dessus de 1 700 mètres d’altitude où les conditions environnementales sont difficiles qui est en principe la limite des arbres, seules les plantes herbacées et graminées des pelouses alpines parviennent à y prospérer.

L’augmentation de la poussée de la végétation s’observe jusqu’à 2 300 mètres d’altitude, mais on peut dire que le vert progresse du bas vers le haut, en même temps, les images satellites permettent de constater, depuis des années, un déclin de la couverture neigeuse à très haute altitude, vers 3 000 mètres.

La réduction de la surface de neige va diminuer sa capacité de réfléchir les rayons du soleil ce qui va provoquer localement des réchauffements importants et donc faire fondre davantage de neige, ce qui finira par faire disparaître toute la neige, par conte, les glaciers qui régressent de même, n’ont pas été intégrés dans cette étude.

La densification de la végétation permet de capter davantage de CO2 dans l’atmosphère mais aura d’autres effets négatifs en favorisant le dégel des sols ainsi que la migration d’espèces adaptées à des altitudes plus élevées.

La fonte des neiges alimente les retenues d’eau d’où EDF tire le gros de sa production d’électricité à partir d’énergies renouvelables, l’énergie hydraulique, qui disparaîtra, une fois toute la neige fondue.

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