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La température moyenne mondiale s’emballe

Juillet 2023 a été qualifié de mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre par le service européen Copernicus sur le changement climatique. La température moyenne mondiale a été de 15,7 degrés Celsius, soit 0,51 degré Celsius au-dessus de la moyenne de référence 1991-2020.

Ce record est dû à une combinaison de facteurs, notamment :

  • Une tendance à la hausse des températures mondiales due au changement climatique.
  • Des conditions météorologiques extrêmes, telles que des vagues de chaleur, des sécheresses et des incendies, qui ont contribué à augmenter les températures.
  • L’augmentation de la couverture terrestre, qui a absorbé plus de chaleur.
  • Les effets du changement climatique sont déjà visibles sur Terre, et ils ne font que s’aggraver. Les vagues de chaleur, les sécheresses et les incendies deviennent plus fréquents et plus intenses, ce qui a un impact négatif sur l’environnement, l’économie et la santé humaine.

Comment évalue-t-on la température moyenne mondiale ?

La température moyenne mondiale est une mesure qui représente la moyenne des températures à la surface de la Terre. Cet indicateur est devenu crucial pour surveiller et comprendre les changements climatiques, notamment le réchauffement global. La manière dont cette température est calculée est cependant plus complexe qu’il n’y paraît. Voici un aperçu du processus.

  1. Sources de données

La température moyenne mondiale est déterminée à partir de deux principales sources de données :

  • Les stations météorologiques terrestres : Il existe des milliers de stations météorologiques à travers le monde qui enregistrent quotidiennement les températures. Ces données sont collectées, normalisées et intégrées dans les bases de données mondiales.
  • Les bouées et les navires : Pour mesurer la température à la surface des océans, on utilise des bouées flottantes et des navires équipés de thermomètres.

2. Satellites et mesures supplémentaires

Des satellites équipés de capteurs infrarouges ou micro-ondes peuvent également mesurer la température de la surface terrestre et marine. Bien que ces mesures soient indirectes, elles offrent une couverture globale, y compris dans des régions éloignées comme les pôles ou les déserts.

  1. Homogénéisation des données

Avant d’établir une moyenne mondiale, il est essentiel de s’assurer que toutes les données soient comparables. Cela nécessite une homogénéisation, car les stations météorologiques peuvent varier en termes d’emplacement, d’altitude, ou de méthode de mesure.

  1. Calcul de la moyenne

Une fois les données homogénéisées, on peut alors calculer la température moyenne. Cette moyenne est souvent pondérée en fonction de la surface de chaque région pour éviter que des régions sur-représentées (par exemple, l’Europe avec un grand nombre de stations) faussent le résultat.

  1. Les anomalies de température

Plutôt que de se concentrer sur la température moyenne exacte en degrés, les scientifiques examinent souvent les “anomalies de température”. Cela signifie qu’ils étudient comment les températures se comparent à une moyenne de référence (souvent une période de 30 ans). Cette approche met en évidence les variations et les tendances plutôt que les valeurs absolues, ce qui est particulièrement utile pour étudier le changement climatique.

  1. Incertitudes et marges d’erreur

Toute mesure scientifique comporte une certaine incertitude. Dans le cas de la température moyenne mondiale, cette incertitude peut provenir de l’instrumentation, de l’homogénéisation des données ou de la couverture géographique des stations. Les scientifiques quantifient ces incertitudes pour donner une idée de la fiabilité des résultats.

En conclusion

La mesure de la température moyenne mondiale est un processus complexe qui implique l’intégration de milliers de données individuelles. Malgré les défis et les incertitudes, cet indicateur est essentiel pour suivre l’évolution du climat de notre planète et pour orienter les politiques de lutte contre le changement climatique.

olivier Kauf

Consultant depuis plus de 30 ans, Je suis depuis une dizaine d'années journaliste, professionnel dans le domaine des risques et des assurances pour le e-mag RiskAssur-hebdo (https://www.riskassur-hebdo.com) et témoin de mon époque pour https://notre-siecle.com et https://perelafouine.com.sans oublier notre planète https://terre-futur.com

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