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La sobriété est de mise

La sobriété, qui porte sur tout ce que la Terre produit, pour limiter le réchauffement climatique est plus que jamais de mise.

Le terme sobriété est sur toutes les lèvres depuis que le gouvernent nous recommande de réduire notre consommation de gaz et d’électricité, pour éviter la panne sèche cet hiver, car pour le gaz, la Russie nous a fermé le robinet à cause de l’aide apporté à l’Ukraine, qui l’empêche de l’occuper.

Et pour ce qui est de l’électricité, par la mise en maintenance de la moitié du parc nucléaire géré par Electricité de France, et sa remise en service partielle et tardive, ce qui n’a rien à voir avec la sobriété dont il est question ici, alors que le manque d’électricité nucléaire, qui n’est pas carbonée, oblige à reprendre l’utilisation des énergies fossiles, pour faire tourner des centrales thermiques, même au charbon, ici l’homme est dépassé par l’évènement et doit agir dans l’urgence, le temps qu’il faut.

Pourtant, le moment est venu de mettre fin à la surconsommation générale, née de l’accélération fulgurant du développement économique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale en déclenchant un âge de sobriété nouveau, dans une société du « toujours plus ».

Il revient à l’association NégaWatt d’avoir introduit le concept de « sobriété conception » qui permet de distinguer différentes politiques de sobriété structurelles, comme de rapprocher les lieux de travail et de résidence, en passant par la sobriété partage appliqué au regard des limites et des besoins reliés entre eux le tout dans un impératif de justice sociale dans l’esprit d’un rapport rédigé en 1987, par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations Unies.

La sobriété partage dont il s’agit, peut-être un point de convergence des principes courants qui doivent s’inspirer des nouvelles politiques publiques telle que la planification sociale écologique fondée sur la justice, sans remonter à l’analyse de la croissance d’Aristote, qui remonte à plus de deux mille ans.

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