La relativité des sensations thermiques
Notre corps est une machine incroyablement sophistiquée qui s’adapte en permanence à son environnement. Lorsque nous subissons des changements de température, notre système nerveux envoie des signaux à notre cerveau pour nous informer de notre environnement extérieur. Mais, comme pour beaucoup de choses dans la vie, tout est relatif. Une chute soudaine de 10 degrés, même si elle nous amène à des températures considérées comme normales pour la saison, peut être ressentie comme une descente brutale dans le froid.
Lorsque nous sommes habitués à une certaine gamme de température pendant une période prolongée, comme ce fut le cas avec les 25 degrés de la semaine précédente, notre corps s’adapte à cette “nouvelle norme”. Lorsque la température change soudainement, nous comparons inconsciemment la nouvelle sensation à celle à laquelle nous étions habitués, d’où le choc.
Les effets psychologiques
Au-delà des sensations purement physiologiques, des facteurs psychologiques jouent également un rôle. La chute soudaine des températures peut être perçue comme une fin abrupte de l’été et une entrée précipitée dans la saison froide. Cette transition peut également rappeler à beaucoup les longs mois d’hiver à venir, renforçant encore la sensation de froid.
En conclusion
La météo, bien qu’elle soit mesurable de manière objective, est également très subjective dans la façon dont elle est perçue. La chute des températures de la nuit du 13 octobre est un parfait exemple de la manière dont notre corps et notre esprit peuvent être trompés par des changements relatifs plutôt qu’absolus. Il est donc important de se rappeler que, même si notre perception peut nous dire que nous sommes entrés dans un froid glacial, il ne s’agit peut-être que de l’automne qui s’installe doucement.