Les efflorescences d’algues toxiques perturbent les écosystèmes aquatiques du monde entier. Elles ont un impact sur la qualité de l’eau et la diversité des écosystèmes, provoquent des zones mortes, et coûtent des millions de dollars aux secteurs halieutique et touristique.
Le père de Rayson, un pêcheur commercial, ne pouvait plus pêcher dans certaines zones en raison des efflorescences d’algues toxiques. Rayson a donc réalisé des recherches pour trouver une méthode pour les traiter et les stopper.
Rayson a appris le concept de la biomanipulation, et quelles espèces de zooplancton convenaient le mieux pour traiter et prévenir les efflorescences d’algues. Ses travaux lui ont permis de remporter le Stockholm Junior Water Prize, un concours international durant lequel des lycéens de 15 à 20 ans présentent des solutions aux grands défis liés à l’eau.
Interrogée au sujet du prix, Rayson a déclaré: “C’est un véritable honneur d’être ici avec autant de jeunes talentueux, et de représenter toutes les jeunes filles qui rêvent d’avoir un jour leur propre microscope et blouse de laboratoire. Hé bien les filles, nous pouvons encore y arriver.”
Le jury a noté que “la contribution gagnante dispose d’une solution potentielle à un problème mondial aux multiples facettes. Il ne s’agit pas uniquement d’une problématique de santé humaine, mais aussi d’un danger pour les cours d’eau et les espèces qui les peuplent. En termes de défis de santé publique, un grand nombre d’entre eux sont intimement liés à la qualité de l’eau, et la lauréate, une jeune fille engagée, passionnée et créative, a réalisé de vaste recherches inspirées de la biologie pour répondre à ce problème généralisé.”
La lauréate a reçu son prix des mains de S.A.R. la princesse Victoria de Suède, marraine officielle du concours, durant une cérémonie qui s’est déroulée dans le cadre de la Semaine mondiale de l’eau.
Le diplôme d’excellence a été attribué à Laura Nedel Drebes et Camily Pereira dos Santos du Brésil, qui se sont penchées sur la question de la pauvreté menstruelle – ou l’inaccessibilité aux serviettes hygiéniques – et ont développé des serviettes sanitaires durables et abordables à partir de sous-produits industriels.
Le Prix du public est allé à Mishal Faraz (Émirats arabes unis), qui boucle ainsi la boucle d’un palmarès exclusivement féminin.
Le Stockholm Junior Water Prize est organisé chaque année depuis 1997 par le Stockholm International Water Institute, SIWI, avec Xylem comme partenaire fondateur.
“Tous les participants au concours Stockholm Junior Water Prize témoignent d’une passion et d’une inventivité communicatives, qui jouent un rôle important pour un avenir meilleur et un monde plus respectueux de l’eau. Le Stockholm Junior Water Prize est une opportunité merveilleuse pour rendre hommage à leurs contributions”, déclare Torgny Holmgren, directeur exécutif du Stockholm International Water Institute.
Patrick Decker, président et CEO de Xylem: “Au nom des plus de 17 000 collaborateurs de Xylem dans le monde entier, je félicite tous les participants du Stockholm Junior Water Prize 2022 pour avoir fait preuve de passion et de créativité pour relever les plus grands défis mondiaux liés à l’eau. Ces lycéens nous inspirent en incarnant ce qui peut être accompli lorsque des innovateurs des quatre coins du globe se rassemblent, avec des idées audacieuses et des convictions, pour résoudre les problèmes liés à l’eau.”