Des incendies de forêt du fait de la chaleur et de la sécheresse s’allument dans le sud de la France
Nous commençons par comprendre, un peu tard, ce que Jacques Chirac voulait nous faire comprendre en disant, au Sommet de la Terre à RIO « Notre terre brûle et on regarde ailleurs » c’est à ce moment qu’il fallait commencer par réagir en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, mais le monde n’était pas prêt et on n’a rien fait.
En laissant les gaz à effet de serre à s’accumuler dans l’atmosphère, d’une manière irréversible, ils sont responsables du dérèglement climatique, qui se manifeste, en ce moment par le développement des incendies de forêt, ce qui nous oblige à renforcer nos moyens de lutte contre ces incendies, tout en sachant que d’autres catastrophes naturelles nous guettent.
Demain, il faudra faire face, pour de bon contre les inondations, des glissements de terrains, des chutes de rochers dans les montagnes et l’érosion des côtes du fait de la montée de la mer, dont nous avons eu des échantillons, puis des maladies tropicales, véhiculés directement ou indirectement par la chaleur, dont il faudra limiter les effets avant qu’ils ne deviennent catastrophiques.
Pour le moment, les structures mises en place par l’Organisation des Nations Unies, l’ONU, pour lutter contre le réchauffement se réunissent pour élaborer des programmes avec des calendriers précis, enregistrent des promesses d’action, sans les rendre contraignant, ainsi va le monde, tandis que des autocrates, élus ou imposé, irresponsables se disputent des bouts de la terre, l’Ukraine en Europe et Taïwan en Asie, au mépris des peuples qui y demeurent.
Depuis le 31 juillet des forêts brûlent dans les sud de la France, notamment dans le Gard des incendies attisés par des vents de 60 km/h, sur des terres sèches, ce qui complique le travail des pompiers, à 35 km de Marseille, provoquant des fermetures partielles d’autoroutes, notamment la A7, des pompiers ont été blessés, dont un grièvement.
Un feu s’est déclaré dans une pinède sur la commune d’Aubais près de Nîmes dans un département à risque extrême, avec des évacuations préventives décidées par les autorités, alors que quatre autres départements du Sud-Est, Drôme, Ardèche, Vaucluse, Pyrénées Orientales, ont été déclarés vigilance orange canicule.
Une dizaine d’hectares de pins ont brûlé dans les Landes de Gascogne et une quinzaine de maisons ont été évacuées à une trentaine de kilomètres de l’un des deux incendies « hors normes » au début de l’été où 21 800 hectares de forêt ont brûlé sur le bassin d’Arcachon, 1 600 dans un incendie au sud d’Avignon, 800 hectares à 20 km d’Avignon et 1 200 hectares dans l’Ardèche, la même semaine.