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Cosmebio informe des risques des crèmes solaires utilisant l’octocrylène

Cosmébio souhaite mettre en garde les consommateurs sur les dangers liés aux protections solaires conventionnelles.

Si les crèmes solaires ont pour objectif de protéger efficacement la peau du soleil, cela ne doit pas se faire au détriment de la santé et de l’environnement. C’est en ce sens que Cosmébio, à travers le référentiel COSMOS de la cosmétique naturelle et bio, a toujours exclu l’utilisation de filtres chimiques tels que l’octocrylène, utilisé en tant que filtre UV dans les crèmes solaires conventionnelles. Nocif pour la santé et polluant pour la planète, cet ingrédient se dégrade au sein même des flacons en un composé cancérigène et perturbateur endocrinien : la benzophénone.

Pour substituer aux filtres chimiques (Oxybenzone, Anisotriazine, OMC, 4-MBC, Benzophenone, …) issus de la pétrochimie, Cosmébio ainsi que l’ensemble des membres fondateurs du référentiel COSMOS a fait le choix d’autoriser, sous conditions, deux filtres minéraux : le dioxyde de titane et l’oxyde de zinc. À la différence de l’octocrylène et de la benzophènone qui sont absorbés par la peau, ces filtres naturels ne pénètrent pas la barrière cutanée.

Ainsi, par le biais de cette première campagne online, Cosmébio souhaite sensibiliser et éduquer les estivants à mieux choisir leurs protections solaires pour prendre soin de leur santé. Afin de faire meilleur choix pour la santé de toute la famille, il convient de se tourner vers des protections solaires labellisés Cosmébio. La campagne débutera ce mercredi 21 juin.

A propos de Cosmébio

Présidée par Romain Ruth, Cosmébio est l’association française de la Cosmétique bio. Elle a vu le jour en 2002 et réunit aujourd’hui plus de 560 sociétés. Toutes s’engagent à respecter les principes du Manifeste Cosmébio. Les garanties du label Cosmébio concernent chaque étape du cycle de vie d’un cosmétique : origine des matières premières, pour encourager un approvisionnement éthique et durable ; procédé de transformation doux et non polluant ; fabrication du produit fini (composition propre, emballage, stockage) ; étiquetage transparent et communication responsable. Un contrôle par un certificateur indépendant est obligatoire chaque année pour vérifier la conformité des produits avec tous les critères du label. Environ 16 000 produits et 750 marques sont actuellement concernés par ce label.

Elliot

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