Comment les drones sont devenus une pièce maîtresse dans le contrôle de parc éolien ?
SupAirVision, détaille les aspects techniques de ses appareils performants
SupAirVision est une startup qui propose une solution innovante et efficace pour les inspections de pales d’éoliennes. En effet, elle imagine et développe des drones, des capteurs pour analyser grâce à des données précises l’état des parcs éoliens. SupAirVision dispose de trois types de drones répondant chacun à un besoin bien précis : Sherlock, Clarity et la dernière innovation mondiale, Volta
Un drone : un besoin et des spécificités techniques
Deux modèles de drones DJI sont utilisés pour le développement de ces appareils : Mavic 2 Pro et Matrice 300. Des références résistantes qui ont su faire leurs preuves.
Pour utiliser ses drones lors des inspections, la startup développe des “software” et améliore le “hardware” qui leur permettent une extrême précision lors de leurs visites.
Par exemple, pour Sherlock, SupAirVision a développé un software qui permet au drone de voler automatiquement autour de la pale. Pour Volta, le drone superstar de la startup qui contrôle les chemins de foudre d’une éolienne, les équipes ont développé un outil en plus du drone : un capteur installé sous le drone pour venir toucher en bout de pale le récepteur de foudre qui mesure la taille d’une pièce de vingt centimes ! Le logiciel interne pour piloter le drone est également amélioré pour faciliter le pilotage. Avec sa technologie, Volta fait donc collaborer le software et le hardware.
Sécurité, fiabilité, autonomie, ergonomie et qualité des data au coeur de projet
La start up doit constamment faire évoluer les caractéristiques suivantes de ses drones afin qu’ils soient les plus performants possibles.
Sécurité : les drones sont désormais très sûrs, un argument indispensable car les drones SupAirVision volent à 3 m seulement des pales des éoliennes
Fiabilité : précision de pilotage dans des conditions de vent fort . Et fiabilité matérielle des drones, qui peuvent maintenant assurer des débits de chantier « industriels » (jusqu’à 20 éoliennes inspectées par jour !)
Autonomie : le drone a de moins en moins besoin du pilote grâce aux algorithmes de pilotage automatique. Ce qui permet aussi de moins fatiguer les équipes de techniciens d’inspection.
Ergonomie : une meilleure gestion du drone et de la batterie, des points capitaux lorsque l’on parle de débits de chantiers industriels, à reproduire chaque journée d’inspection.
Qualité des données : La qualité de la prise de données face à la pale d’éolienne est essentielle pour permettre un post-traitement automatique efficace et livrer un compte rendu de qualité aux clients.
Volta, un drone capable de toucher la pale avec une précision inouïe
Le point primordial de Volta est qu’il peut toucher avec précision les capteurs de foudre installés en bout de pale d’éolienne avec une grande précision, même par vent fort ! Tout en conservant sa stabilité, sa précision et sa maniabilité.
Le développement du système de mesure embarqué sous le drone a demandé plusieurs mois de développement pour atteindre cette extrême précision :
Le développement d’une « perche » légère et sans prise au vent, qui absorbe le choc créé par le contact avec la pale.
L’équilibrage et l’allégement du drone et de son équipement pour garder sa maniabilité.
Le développement d’une touche très technique, capable de prendre la mesure des récepteurs foudre sur tous les types de pales d’éoliennes.
L’embarquement d’un fil de 100 m qui relie le drone au sol.
La recherche d’un ohmmètre de haute précision (0.1 ohm) capable de mesurer la résistivité de la totalité du chemin de foudre en moins d’une seconde de contact entre le drone et la pale.
L’IA au coeur de l’inspection
L’intelligence artificielle joue un rôle primordial dans l’inspection des éoliennes. Elle est utilisée pour aider le pilote à prendre une décision : en vol pendant la data acquisition ou au bureau pour traiter les images et surtout pour détecter et annoter automatiquement les différents défauts. SupAirVision fait partie des rares spécialistes du diagnostic éolien à proposer une reconstruction complète de la pale par assemblage des images prises par le drone. L’automatisation du processus ne serait pas possible sans intelligence artificielle.
Les drones intégrant de l’intelligence artificielle offrent des perspectives d’évolution prometteuses pour les entreprises qui permettront prochainement d’anticiper les pannes et les accidents sur les pales d’éolienne. Le vol du drone deviendra également plus facile, donc accessible aux professionnels de la filière éolienne.
A propos
SupAirVision est une startup fondée en 2017 par Sébastien Arnould qui propose une solution innovante pour inspecter les pales des éoliennes. Professionnel de la photo, Sébastien Arnould décèle rapidement que le drone sera une technologie pertinente dans l’inspection des pales. L’objectif de SupAirVision est d’optimiser l’entretien des parcs éoliens par des opérations plus sécurisées, rapides et moins coûteuses grâce au drone. La startup conçoit et exploite plusieurs types de drones en fonction de la demande : photo haute définition, thermographie ou diagnostics foudre.