Ces incendies surviennent dans un contexte de canicule extrême, avec des températures frôlant les 40 degrés dans le centre du Chili et à Santiago, exacerbées par le phénomène climatique El Niño. Cette canicule, qui touche actuellement le cône sud de l’Amérique latine, aggrave les incendies de forêt, eux-mêmes amplifiés par le réchauffement climatique. Après le Chili et la Colombie, la vague de chaleur menace dans les prochains jours d’autres pays du sud de l’Amérique latine comme l’Argentine, le Paraguay et le Brésil.
Les efforts pour combattre ces feux sont massifs, avec des milliers de pompiers, soldats et volontaires déployés. Malgré ces efforts, le combat contre les flammes est compliqué par des conditions météorologiques initialement défavorables, bien qu’une amélioration récente ait été notée. L’incendie de Las Tablas, l’un des plus importants, couvre un périmètre de 80 km, témoignant de l’étendue de la catastrophe. En plus des pertes humaines tragiques, entre 3 000 et 6 000 maisons ont été endommagées ou détruites, laissant entrevoir l’ampleur des dégâts matériels à Valparaiso et dans d’autres régions.
Cette série d’événements tragiques au Chili rappelle de manière poignante les défis posés par le dérèglement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes. La sécheresse prolongée et les températures élevées, caractéristiques du réchauffement climatique, contribuent à une saison des feux de forêt particulièrement dévastatrice, non seulement au Chili mais dans de nombreuses parties du monde. Ces incendies soulignent l’urgence d’adopter des mesures globales pour lutter contre le changement climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la gestion et la prévention des catastrophes naturelles.