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Biomitech présentera ses solutions de capture de CO2 au CES Las Vegas 2024

BiomiTech, présentera ses solutions de capture de CO2 au CES Las Vegas 2024 au sein de la délégation de la Région Sud à l’Eureka Park.

Tout comme les arbres, les micro-algues ont besoin pour grandir d’absorber du dioxyde de carbone qu’elles transforment ensuite en dioxygène.

BiomiTech a développé plusieurs solutions de purification de l’air basée sur une technologie verte à base de micro-algues, conçue pour le secteur urbain, l’intérieur ou le milieu industriel dans le but de transformer divers composés polluants tels que le monoxyde de carbone, l’azote, etc., en oxygène et biomasse à travers le processus de photosynthèse.

BiomiTech sélectionne les micro-algues les plus gourmandes en CO2 et les croise afin d’obtenir « des bêtes de course », cinq fois plus efficaces que des micro-algues classiques.

Ces micro-algues avides de CO2 sont ensuite placées au sein d’une colonne dans laquelle l’air est absorbé avant d’être traité. Le processus permet de décarboner l’air ambiant, et ainsi contribuer à lutter contre l’effet de serre et le réchauffement climatique.

Alors que le concept s’est implanté dans le milieu urbain, BiomiTech veut accélérer les développements et les déploiements dans le traitement de l’air en milieu industriel en s’appuyant sur la richesse de ses écosystèmes entrepreneuriaux, universitaires et industriels de la Région Sud.

BioUrban s’adresse aux milieux urbains.

Le système de purification de l’air BioUrban est une technologie verte à base de micro-algues, conçue pour le secteur urbain et intérieur dans le but de transformer divers composés polluants tels que le monoxyde de carbone, l’azote … en oxygène et biomasse à travers le processus de photosynthèse. La tour qui mesure 4 mètres de hauteur et 2 mètres de diamètre est en mesure d’absorber 80 % du CO2 présent dans l’air. Soit la capacité d’absorption de 300 à 3.000 arbres en fonction de leur taille. La solution est particulièrement adaptée aux environnements déjà fortement artificialisés et pollués comme les rocades ou périphériques.

BioUrban 2.0 a déjà été implantée en Amérique du Sud et devrait prendre plus d’ampleur grâce à un appel à projet de l’ONU remporté par BiomiTech. BiomiTech va ainsi installer 200 puits de carbone dans 35 capitales d’Amérique du Sud.

BioCov pour réduire les composés organiques volatils.

Les carburants contiennent des composés organiques volatils, qui s’évaporent à l’intérieur des réservoirs de stockage de carburant des voitures, des stations de stockage d’hydrocarbure et des stations-services. Aux beaux jours, les émissions de COV réagissent aux oxydes d’azote pour produire de l’ozone au niveau du sol. L’augmentation des niveaux d’ozone a été liée à l’augmentation des taux de mortalité et aux interactions associées aux maladies respiratoires. En plus de ses effets néfastes sur la santé humaine, l’ozone est connu pour avoir des effets négatifs sur les plantes et l’agriculture. Des prototypes ont été installés au Mexique et aux États-Unis où des législations obligent les pétroliers non seulement à capter leurs COV, mais aussi à les traiter, ce qui n’est pas encore le cas en Europe.

Le High Impact BioFilter 1000 s’adresse aux industriels.

Le High Impact BioFilter 1000, permet de filtrer directement les émissions de procédés industriels à grande échelle qui produisent un volume élevé de pollutions. Avec un objectif d’économie circulaire, tous nos développements ont pour but de ne pas produire plus de pollutions. Dans cette logique, nous nous sommes mis comme objectif en 2025 d’avoir une production d’hydrogène vert à base de la biomasse (microalgues) produite par la décarbonation de l’industrie.

La production sur site de biogaz et de bio hydrogène sera une des solutions positive que nous pourrons mettre en action. Nous faisons le choix de ne pas enfouir, transporter le CO² mais d’en avoir une utilisation immédiate in situ.

Les briques technologiques que nous développons, seront réplicables et adaptables à tous types d’industries avec un coût de capture abordable et un revenu supplémentaire grâce à la biomasse produite. Les objectifs sur ce type d’installation, sont de traiter 1 tonne de fumées par heure et par modules.

Nous avons pu mesurer lors de notre première installation de notre prototype HIB son niveau d’efficacité. Le High Impact Biofilter a capté 80% de CO², 45% de Nox, 80% de SO² et 90% de particules fines, ces données ont été validé par le bureau de contrôle indépendant Socotec.

BiomiTech s’est implanté en Région Sud au sein du technopôle de l’arbois pour accentuer le développement de High Impact BioFilter 1000.

Pour mener à bien le développement du High Impact BioFilter 1000, BiomiTech a choisi de s’implanter à Aix-en-Provence, au sein du Technopôle de l’Arbois. « Plusieurs possibilités en Europe, s’offraient à nous, mais nous avions besoin de synergies fortes avec le monde universitaire et économique. L’écosystèmes autour de l’Université d’Aix-Marseille était le plus fort et le plus réceptif » explique Franck Schenaerts, PDG et associé de Biomitech.

La proximité avec le bassin industriel de l’étang de Berre où sont présentes de nombreuses entreprises de la chimie et de la pétrochimie qui pourraient être intéressées par ses solutions de dépollution, a également un facteur déterminant. L’accueil et l’écoute du Technopôle de l’Arbois ont fini par convaincre BiomiTech de s’installer dans la Région Sud.

Disponibilités des produits BioUrban 1 et BioUrban 2 : Biomitech explique « Nous sommes heureux de vous annoncer que nos produits innovants, le BioUrban 1 et le BioUrban 2, seront disponibles pour toute l’Europe en précommande sur notre site web début janvier. Ces appareils révolutionnaires vous permettent de dépolluer et de décarboner l’air intérieur ou extérieur grâce à des bioréacteurs de nouvelle génération remplis de micro-algues. Ils sont également dotés d’un design élégant et ergonomique, adapté à tous les styles de vie. »

A propos de BiomiTech

BiomiTech (Aix), développe des technologies intelligentes de dépollution et de décarbonation de l’air, notamment grâce aux microalgues.

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