Automne 2025 : vers une saison douce mais plus sèche que la normale
Les dernières projections saisonnières placent le trimestre octobre-novembre-décembre 2025 sous le signe d’un automne doux, avec des températures supérieures aux normales de +0,5 à +1 °C, mais aussi potentiellement plus sèche que la moyenne, en particulier en octobre et novembre.
Cette tendance s’inscrit dans une dynamique de réchauffement généralisé : le mois d’octobre 2025 pourrait afficher des anomalies thermiques positives, confirmant l’emballement climatique constaté depuis plusieurs années.
Impacts possibles
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Agriculture : retards dans les semis automnaux, stress hydrique sur les cultures de couverture, besoin accru d’irrigation.
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Forêts & biodiversité : feuillage plus long, périodes de sécheresse plus fréquentes, modifications du comportement des insectes et champignons.
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Gestion des ressources en eau : les réserves déjà à bas niveau pourraient souffrir davantage si les précipitations restent faibles.
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Épisodes extrêmes : sécheresses ponctuelles, vagues de chaleur automnales, risques accrus de feux de forêt dans certaines zones.
Quelle adaptation anticipée ?
Les agriculteurs pourraient ajuster les dates de semis, privilégier des espèces plus résistantes, recourir à des systèmes de captage ou rétention.
Les collectivités devront renforcer la surveillance hydrologique, anticiper les restrictions d’eau, ajuster les budgets de gestion de l’eau.
Sur le plan politique, ces projections mettent en lumière l’importance de plans climatiques locaux robustes, et la nécessaire prise en compte de la trajectoire de réchauffement de référence (TRACC) dans les documents d’urbanisme. Cette TRACC a été inscrite dans le PNACC-3 publié en mars 2025, et doit être intégrée progressivement dans les plans territoriaux (PCAET, SCoT, PLU…).
Cet automne pourrait accentuer les défis de résilience hydrique et agricole pour les territoires français. Si les projections se confirment, l’adaptation locale ne sera pas une option mais une urgence. La capacité à anticiper, structurer et financer les actions d’adaptation sera testée dans les mois à venir.
