Noam Yaron : l’« exploit presque réussi » de la Méditerranée, à deux kilomètres du but
Un dernier coup de nage… presque victorieux
Du 9 au 15 août 2025, le nageur suisse Noam Yaron s’est lancé dans une tentative extrême : relier Calvi à Monaco en nageant sans interruption pendant cinq jours et quatre nuits. Son objectif ? Deux buts : atteindre un record inédit en nage ultra‑longue distance et alerter sur la fragilité de la Méditerranée. Il a parcouru près de 180 km en continu… avant d’abandonner, épuisé et en proie à des hallucinations, à seulement 2 km de la ligne d’arrivée.
Un effort inédit — et déjà historique
Avec plus de 100 heures ininterrompues dans l’eau, Yaron a écrit une page exceptionnelle de la nage en eau libre. Aucun athlète n’avait, jusqu’à présent, maintenu un tel effort sans pause. Malgré l’échec final, les experts saluent l’audace et l’endurance hors normes du nageur.
Sport extrême, message écologique
Plus qu’un défi physique, cette tentative illustre un combat pour la nature : Noam Yaron souhaitait dénoncer la faiblesse des protections marines, notamment dans le Sanctuaire Pelagos, traversé lors de sa nage. Il visait aussi à attirer l’attention sur la pollution plastique, notamment les microplastiques, et les collisions mortelles avec les cétacés, en prônant une limitation de vitesse des navires à 10 nœuds.
Une détermination intacte
Malgré cette tentative avortée, Yaron reste déterminé. Il vise à repartir en 2026 — mieux préparé, plus solide, et plus déterminé que jamais à mener son combat jusqu’au bout.
En résumé : les chiffres-clés
Élément | Données clés |
---|---|
Distance parcourue | Près de 180 km |
Durée dans l’eau | Plus de 100 heures, soit environ 5 jours et 4 nuits |
Échec à | 2 km de Monaco |
Cause de l’abandon | Épuisement extrême et hallucinations |
Enjeux écologiques | Pollutions plastique, protection insuffisante des zones marines, collisions avec cétacés |
Prochain objectif | Retour en 2026 pour réussir l’exploit |
Un challenge à la fois sportif et militant
À travers ce périple hors normes, Noam Yaron a une nouvelle fois réussi à braquer les projecteurs sur la Méditerranée — non seulement pour sa beauté, mais aussi pour ses urgences environnementales. Sa tentative, malgré son issue, impose le respect et incite à l’action.