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Le printemps météorologique vs le printemps calendaire

Ce samedi 1er mars 2025 a marqué le début du printemps météorologique. Pourtant, le printemps “calendaire”, que l’on retrouve dans les agendas et les traditions, ne débutera que le 20 mars prochain. Cette différence de date intrigue souvent, mais elle repose sur des logiques scientifiques bien distinctes.

Le printemps météorologique : une convention scientifique

Le printemps météorologique est défini par les climatologues et les météorologues comme s’étendant du 1er mars au 31 mai. Cette définition simplifiée repose sur un découpage strict de l’année en quatre saisons de trois mois chacune :

  • Printemps : du 1er mars au 31 mai
  • Été : du 1er juin au 31 août
  • Automne : du 1er septembre au 30 novembre
  • Hiver : du 1er décembre au 28/29 février

Ce choix facilite l’analyse et la comparaison des données climatiques d’année en année, en s’affranchissant des légères variations de dates du printemps astronomique.

Le printemps calendaire ou astronomique : une question d’équinoxe

Le printemps calendaire, ou astronomique, est déterminé par la position de la Terre dans son orbite autour du Soleil. Il commence avec l’équinoxe de printemps, qui a lieu aux alentours du 20 mars dans l’hémisphère nord. En 2025, cette date tombera précisément le 20 mars.

Lors de l’équinoxe, la durée du jour est à peu près égale à celle de la nuit sur toute la planète, un phénomène dû à l’inclinaison de l’axe terrestre et à la manière dont la lumière du Soleil est répartie.

Pourquoi cette distinction est-elle importante ?

Le printemps météorologique est davantage utilisé dans les études climatiques, notamment pour observer les tendances de température et de précipitations sur des périodes constantes. À l’inverse, le printemps calendaire est plus lié aux phénomènes naturels et astronomiques qui influencent directement la durée des jours et le cycle de la faune et de la flore.

Un printemps 2025 sous influence climatique

Le printemps 2025 s’annonce sous des conditions climatiques particulières. Avec le changement climatique, les météorologues observent un réchauffement global qui affecte la saisonnalité, avançant parfois la floraison ou modifiant les régimes de précipitations. La question se pose alors : le découpage traditionnel des saisons sera-t-il encore pertinent dans les décennies à venir ?

En attendant, que l’on suive la logique météorologique ou astronomique, le mois de mars marque la transition progressive vers des jours plus doux et plus longs, annonçant le retour des beaux jours et des paysages fleuris.

olivier Kauf

Consultant depuis plus de 30 ans, Je suis depuis une dizaine d'années journaliste, professionnel dans le domaine des risques et des assurances pour le e-mag RiskAssur-hebdo (https://www.riskassur-hebdo.com) et témoin de mon époque pour https://notre-siecle.com et https://perelafouine.com.sans oublier notre planète https://terre-futur.com

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