Éco-anxiété : comment vivre avec la peur climatique sans céder
« Chaque fois que je lis un rapport sur le climat, j’ai du mal à dormir. »
Marie, 32 ans, n’est pas un cas isolé. Selon un sondage mondial de 2025, plus de 60 % des 18-35 ans se disent « très inquiets » face au réchauffement climatique. L’éco-anxiété, désormais reconnue par les psychologues, traduit ce sentiment d’impuissance face à une crise perçue comme incontrôlable.
De la peur à la lucidité
Cette anxiété écologique, loin d’être irrationnelle, est un signal d’alerte salutaire. Elle révèle une conscience aiguë des enjeux et peut devenir un levier d’engagement, à condition d’être accompagnée.
Apprendre à canaliser l’émotion
Psychologues et associations environnementales proposent des approches de “résilience émotionnelle” : cercles de parole, actions locales, connexion à la nature, méditation ou encore sobriété numérique.
Agir, même modestement, permet de reprendre la main et de retrouver du sens.
Le rôle des médias
Les médias ont aussi une responsabilité : ne pas entretenir la peur, mais informer sans catastrophisme. L’émotion doit mener à la compréhension, pas à la sidération.
Face à la crise écologique, l’humanité devra apprendre une nouvelle compétence : la maturité émotionnelle collective. Savoir ressentir sans sombrer et agir avec lucidité sera peut-être le plus grand défi du XXIe siècle.



