Les projets de “mega bassines” en France
Les projets de “mega bassines” en France sont des projets de construction de retenues d’eau d’une taille importante, pouvant atteindre plusieurs millions de mètres cubes. Ces bassines sont destinées à l’irrigation agricole, et sont censées permettre aux agriculteurs de faire face aux sécheresses récurrentes qui frappent la France.
Comment fonctionnent les mega bassines ?
Les mega bassines sont remplies par pompage dans les nappes phréatiques ou les cours d’eau, généralement pendant la période hivernale, lorsque l’eau est abondante. L’eau stockée dans les bassines peut ensuite être utilisée pour l’irrigation des cultures pendant la période estivale, lorsque les besoins en eau sont les plus importants.
Pourquoi ces projets sont-ils contestés ?
Les projets de mega bassines sont contestés par de nombreux acteurs, dont des associations de protection de l’environnement, des scientifiques et des riverains. Les principales critiques portent sur les points suivants :
- Impact environnemental : les mega bassines sont accusées de contribuer à la pollution des eaux et des sols, ainsi qu’à la destruction de la biodiversité.
- Coût : les projets de mega bassines sont coûteux, et les financements sont souvent assurés par des fonds publics.
- Inefficacité : les mega bassines ne sont pas adaptées à la lutte contre le changement climatique, qui entraîne des sécheresses plus fréquentes et plus intenses.
Quel est l’avenir des projets de mega bassines ?
Les projets de mega bassines sont actuellement à l’arrêt, en attendant la décision du Conseil d’État, qui doit se prononcer sur leur légalité. En cas de validation, les projets pourraient reprendre, mais ils devront faire face à une forte opposition.
En conclusion
Les projets de mega bassines sont une solution controversée à la sécheresse. Ils sont accusés d’avoir un impact négatif sur l’environnement et d’être inefficaces face au changement climatique. L’avenir de ces projets reste incertain, mais ils sont susceptibles de susciter de vives tensions dans les années à venir.
